Quand tout autour de moi semble se casser la figure. Quand je n’ai plus d’énergie pour rien. Quand je vois tout en noir. Quand ma vie semble être un fléau. Quand ma situation amoureuse et familiale me fait souffrir, pleurer, exploser. Lorsque je suis triste. Que je n’ai envie de rien. Que les bonnes nouvelles ne m’aident pas à aller mieux… là je me demande réellement comment remonter la pente.
Comme l’impression d’être ralentie. D’avoir des larmes au bord des yeux, mais qui n’arrivent pas à sortir. D’avoir un chat dans la gorge, de me sentir oppressée. Et pourtant il n’y a aucune raison.
Ça, c’est ce que je ressens aujourd’hui.
Mais hier pourtant j’étais euphorique. Pleine de vie. Avec le besoin pressant de faire des projets dans tous les sens. Avec milles idées à la minute. Avec des envies par dessus la tête. Je me sentais à ma place. Je voyais la vie en rose.
Mais ça c’était hier. Et demain sera encore différent.
Nous sommes des êtres d’émotions. Nous ressentons parfois dans une même journée des sentiments tellement variés : de la peur, de l’angoisse, de la joie, de l’excitation, de la reconnaissance. Et toutes ces émotions, font de nous ce que nous sommes. Elles marquent une part de notre unicité.
Dans cette période un peu spéciale, nous pouvons avoir des émotions très intenses. Alors que nous n’avons pas l’habitude de ressentir cela. Par exemple, nous pouvons sentir de l’incertitude, de la peur, des questionnements qui restent sans réponse, un manque de confiance envers l’avenir ou envers les autres. Nous pouvons au contraire être paisible, nous sentir en paix, ressentir de la gratitude et vivre le moment présent. Peu importe d’ailleurs. Notre défi aujourd’hui est d’accepter ces émotions. D’accepter ce qui arrive. Ne pas les cacher. Ne pas les mettre à la poubelle. Accueillir, simplement.
Mais comment faire ?
Pour accueillir les émotions il est nécessaire d’abord d’en prendre conscience. De voir qu’elles sont présentes. De se demander quelle en est la raison. Cette raison est parfois enfouie et difficile à faire ressortir. Ce peut être lié à une personne, à une situation ou à la somme d’événements.
Par exemple, lorsque je me mets en colère, je sais que c’est la somme de contradictions, ou de petites choses que j’ai mal vécues et qui font que je finis par exploser. Sans pour autant que l’événement déclencheur soit lié à la puissance de cette colère.
Nos émotions parfois débarquent sans crier gare. Elles déboulent et prennent une place que nous ne voulions peut-être pas leur laisser. Mais elles sont là. Elles se sont incrustées dans notre réalité. Et c’est une chance. Car elles nous montrent que nous sommes bien en vie.
Il y a quelques jours, j’étais au téléphone avec un ami. Il me confiait ne plus ressentir d’émotion. D’être vide de tout. C’est lorsque nous ne ressentons plus rien qu’il y a un problème.
Il y a quelques années, je ne ressentais rien. Je vivais ce qui m’était donné de vivre. Je n’étais pas connectée à mon corps de femme. Mon cycle était loin d’être mon allié. Je ne ressentais rien. Mais quand on ne ressent rien, on ne ressent pas de peur, pas de tristesse, pas de colère, on a pas d’état d’âme… Et on ne ressent pas non plus de joie, d’extase, de passion, de fou-rire… J’en étais arrivée là. J’étais devenue un robot. J’étais bien nulle part. J’étais mal nulle part. Une sensation très étrange d’avoir l’impression de marcher "à côté de moi". Mon corps et moi, étions devenus deux étrangers.
Quand j’ai pris conscience de cela, ma vie a basculé. De manière très subtile et toujours en mettant un pied devant l’autre, j’ai accueilli chaque jour ce que je vivais. J’ai écouté les émotions qui passaient. J’ai goûté aux sensations qui étaient coupées depuis trop longtemps. J’ai capté les variations d’énergies qui s’imposaient à moi. Et j’ai alors compris que : je suis un corps.
Nous n’avons pas un corps, nous sommes un corps. Et notre corps a besoin de communiquer avec nous. Par les émotions, par les maux, par les tensions, par les plaisirs… toutes ces petites choses sont la connexion de ce qui se passe entre notre corps, notre coeur et notre tête. "Entre nous-même" en fait.
Alors lorsque vous ressentez ou goûtez à une émotion, que vous arrivez à la toucher, sans pour autant la comprendre. Que vous avez du mal à vivre cette émotion, notamment si elle est négative. Que vous ne la comprenez pas. Que vous n’avez pas d’explication. Mais que vous vous sentez "au fond du trou". Eh bien là, à ce moment précis je vous propose de vous poser 2 questions :
1. QUELLE EST LA RAISON DE CETTE EMOTION ?
En observant bien, vous allez certainement découvrir que cette émotion est liée à une situation vive, qui vient de se dérouler ou à quelque chose de plus profond que vous ne pouvez pas comprendre si vous ne la verbalisez pas.
Imaginez, vous êtes en vacances, en train de vous promener au bord de la mer. Vous croisez un couple. Et là, vous ne savez pas pourquoi, vous êtes terrassée par le stress. Au lieu de zapper cette émotion qui reviendra de toute façon un jour ou l’autre, vous pouvez essayer de comprendre ce qui se passe. Revivez la situation, comprenez ce qui s’est vécu, et si possible verbalisez-le.
Dans cet exemple, après avoir posé les choses et verbalisé, vous allez comprendre. Il se trouve que l’homme du couple que vous avez croisé vous a fait penser à votre patron. Que votre semaine de vacances vous a fait oublier le stress de votre boulot. Et que le simple fait de croiser cet homme, a réveillé un stress inconscient.
Si vous n’aviez pas pris le temps de comprendre, ce stress aurait pu durer plusieurs jours. Il aurait pris une place de plus en plus importante et fini par gâcher vos vacances. Il se serait installé, tout doucement, sans que vous n’en compreniez la raison.
Le fait de trouver la raison, ou de parler à quelqu’un de ce qui s’est passé, vous permettra de mettre des mots sur cette émotion. Et ainsi, en nommant les choses, le stress partira plus simplement. Il y a souvent des raisons qui ne sont pas exprimées et qui pourtant une fois sorties, libèrent énormément.
2. OÙ EST-CE QUE J'EN SUIS DANS MON CYCLE ?
Certains matins, nous les femmes, nous réveillons avec une émotion bizarre, négative. Nous voyons tout en noir. Nous n’avons envie de rien. Très souvent, ces émotions sont liées à notre cycle. Si vous êtes connectée à votre corps, vous verrez que vos émotions et votre énergie, sont liées à la période de votre cycle ! Et lorsqu’on le sait, lorsqu’on en a conscience, la vie prend une toute autre dimension. Parce qu’en fonction de votre cycle, vous êtes plus ou moins sensible, disponible, créative, dans la joie ou dans la morosité, et donc parce que vous le savez, vous pouvez plus facilement l’accepter.
Comme je vous le disais, il y a une période de ma vie où j’étais "un robot". Dans cette période, mon cycle n’avait aucun impact sur moi. Pas de changement d’humeur, d’émotion, d’énergie, rien. J’entendais depuis toujours mes amies me parler de fringale, de perte d’énergie, de larmes qui coulaient sans raison, mais moi je ne vivais rien de cela. Lorsque j’ai choisi de me reconnecter à mon corps, j’ai exploré mon cycle. Et j’ai perçu que ces changements d’énergie et d’émotions étaient liés à mon cycle. Même si des événements extérieurs pouvaient expliquer certaines émotions, mon cycle venait lui aussi apporter sa part de compréhension. Ainsi il est devenu mon meilleur allié. Certains matins je me réveille avec une énergie débordante, et d’autre avec un vague à l’âme, et très souvent je comprends rapidement pourquoi.
Pour cette question liée au cycle, j’ai envie de vous faire une proposition. Une escapade avec Sésame sur le cycle ! Pour vous donner quelques billes, afin de comprendre les énergies, et les émotions que vous pouvez vivre, et comment en faire votre allié. Avec cela, vous pourrez prendre dès aujourd’hui les rênes de votre vie, de vos énergies, de vos émotions.
Aussi maintenant, lorsqu’une émotion vive viendra prendre de la place dans votre vie, n’oubliez pas de vous poser ces deux questions. En vous les posant, vous allez pouvoir accepter ce qui se vit ici et maintenant. Et ne plus vous fouetter. Mais bien accueillir ces émotions, ces énergies. Accepter votre corps qui vous parle. Et non plus écouter uniquement votre cerveau, qui peut avoir tendance à ne pas être très positif.
Comme ça le matin en vous réveillant, vous pourrez simplement accueillir l’émotion présente. En faire une force, un allié, pour être une femme qui s’aime un peu plus chaque jour.
Partante ?
♥
Marie-Liesse
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