Nous parlons beaucoup de célibat, mais qu'en pense les hommes ? J'ai décidé le mois dernier de les interroger pour savoir comment vivent-ils leur célibat !
Dans ce portrait anonyme vous découvrirez comment cet homme vit son célibat, et ce qu'il a découvert récemment à 34 ans. Si vous avez loupé le premier portrait, allez y jeter un œil !
Je suis un homme célibataire de 34 ans.
Ces dernières années, j’ai vécu de belles choses. J’en ai profité, on peut le dire ! Et je ne pense pas que je l’aurai fait en étant en couple. Mais d’ailleurs, c’est aussi ce qui me console. Je crois que c’est mon égoïsme qui m’a laissé si longtemps célibataire. Le confort, les loisirs, l’idée que je suis plus tranquille seul… m’ont fait avancer dans ma vie sans jamais choisir d’être en couple durablement. Mais récemment j’ai compris que si je ne lâchais pas cet égoïsme, j’allais passer à côté de ma vie.
Cette période de célibat a été pendant plusieurs années assez facile pour moi. Sans être douloureuse. J’ai souvent été face à des femmes qui ne me laissaient pas insensible. Ce qui était compliqué, car j’avais du mal à savoir si c’était la bonne. Aussi parfois je me suis lancé, d’autre fois non, et je ne comprenais pas pourquoi ça marchait pour les autres et pas pour moi.
J’ai donc fini par trouver le temps long, même si le temps n’est pas une inquiétude pour moi. Je crois même qu’il m’a plutôt été utile. Car aujourd’hui j’ai compris beaucoup de choses, et j’attends de trouver la bonne personne. Par exemple, plus jeune j’idéalisais beaucoup les femmes. J’ai pu me tromper, être maladroit. Mais je vois avec le temps qu’une certaine maturité se développe. Ce qui m’aide à comprendre de mieux en mieux ce que je cherche véritablement. Avec cette maturité, je crois que j’ai ouvert les yeux sur ce que je cherchais d’une relation amoureuse.
Ce qui empêche un homme de se lancer ?
Pour l’avoir vécu, je trouve que rater des occasions ou rompre après un certain temps est vraiment décourageant. Pour moi, et je pense que c’est le cas de beaucoup d’hommes, quand on vit une déception amoureuse c’est très difficile de réussir à s’en sortir. J’ai l’impression qu’il nous faut 1 à 2 ans pour nous remettre en selle. Ce qui nous freine certainement pour nous lancer…
Je vois un réel avantage au célibat : celui d’être libre comme le vent. De choisir chacun de ses week-end. Chacune de ses soirées. De voir des copains quand on veut. De partir à l’autre bout de la France sur un coup de tête. De suivre ses propres centres d’intérêts selon nos envies. En fait c’est une période confortable, de tranquillité, et sans compromis. La vie est facile. On choisit ses amis, on noue des amitiés facilement et rapidement.
Même si je vous montre cette image égoïste de moi, je peux vous assurer que j’ai vraiment envie de construire ma vie avec une femme. Me marier avoir des enfants, rendre une femme et une famille heureuses. Un schéma très classique me direz-vous.
Et pourtant, j’ai de réelles peurs quand je pense au couple. Peur de ne pas rendre ma femme heureuse, et donc de ne pas l’être moi-même. Peur de sombrer dans mes égoïsmes. Peur qu’on ne se comprenne pas elle et moi. Qu’on ne soit pas simple. Et donc qu’on manque d’indulgence l’un envers l’autre.
De plus, j’ai été très marqué par les divorces, les séparations, les difficultés des couples autour de moi. Aussi pendant très longtemps, je ne pensais pas qu’un mariage pouvait être heureux. Aujourd’hui j’ai compris que la réussite repose sur moi. C’est moi qui ai ma vie en main.
Concernant les femmes ?
Plus jeune, je trouvais beaucoup de femmes inaccessibles : beauté, classe, caractère, froideur… J’étais surtout impressionné au moment de la rencontre. Mais je brisais la glace rapidement, et cette mauvaise impression disparaissait. Aujourd’hui ce n’est plus le cas, comme si la confiance venait au fur et à mesure. Je crois que pour me mettre en confiance, et d’autres hommes aussi, le sourire, la simplicité, l’accessibilité sont essentiels.
Si une femme me plaît, je veux la revoir, attirer son attention. Puis avoir des moments privilégiés avec elle : prendre un verre, aller au restau, avoir des moment à deux…. Et en général, les femmes répondent bien ! Un conseil pour elles d’ailleurs : nous avons besoin de sentir que vous êtes accueillante et réceptive. Que vous ne fermez pas tout de suite la porte. Même si après quelques rencontre nous sentons que nous n’irons pas plus loin, au moins nous aurons pris le temps de nous connaître. Si vous fermez tout de suite la porte, vous nous montrer une image froide et cassante, alors que nous n’attendons rien de plus que de vous connaître.
D’ailleurs, si un homme vous plaît, gardez bien en tête que nous aimons le défi ! Si c’est trop facile, nous laissons tomber. Mais si vous êtes trop distante, nous abandonnons aussi. C’est une vraie ligne de crête pour vous ! Ne soyez pas trop entreprenante, ni trop leader. Je crois que souvent, nous ressentons le besoin de conquête. Donc rendez vous disponible, mais pas trop. Ne retirez pas la magie qui fait votre charme !
Si j’ai l’impression que les femmes célibataires sont disponibles ?
Je vais être dure, mais je crois que certaines femmes sont difficilement accessibles. Voir très peut accueillantes. Ces femmes entrent dans un jeu de séduction, mais elles ne nous font pas confiance. Peut-être ont-elle été blessées par des hommes qui ont joué avec elles. Peut-être ont elles peur des hommes. Et dans ce cas, elles ont une certaine exigence, avec peu d’indulgence… et je trouve ça triste.
Parfois, nous avons reçu une éducation amoureuse qui nous a un peu « coincé » ! Et ainsi, certains n’osent pas. Ils n’osent pas entrer dans le jeu de la séduction. Ils imaginent que si ce n’est pas simple c’est que ce n’est pas ça. Ils pensent qu’il ne faut pas trop flirter. Et donc, tout devient sérieux trop vite… et souvent, ce manque de spontanéité, cette absence de légèreté font que rien ne se passe, qu’aucun lien ne se crée.
Si j’ai des critères pour ma femme idéale ?
Au début j’avais des critères surtout physique. Ça a dû bougé car aujourd’hui même si c’est la beauté qui m’attire chez une femme, le critère principal est de pouvoir rendre l’autre heureuse. Etre ensemble, et avancer, grandir avec et par l’autre.
Pour terminer, je vais juste vous partager ce que j’ai découvert récemment : pour avancer durablement dans une histoire, il faut du temps. Apprendre à connaitre et aimer l’autre. Vouloir rendre heureux et être heureux. Et pour ça, il faut se connaître, et essayé de s’aimer, pour mieux aimer.
Belle semaine,
♡
Marie-Liesse
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