« Je suis une femme.
J’ai le sentiment de passer à côté de ma vie.
Je me sens enfermée dans une routine.
J’ai l'impression que l'herbe est plus verte ailleurs.
J’espère que tout ira mieux demain.
Je me sens triste, différente.
Je ne sais pas ce que je veux.
Je me sens bloquée par mes peurs.
Je ne sais pas dire ce que j’aime dans la vie.
Je suis vide de toute envie, de tout désir.
Je n’ai pas choisi ma vie.
Je suis angoissée par la solitude.
Je me sens souvent débordée par mes émotions.
Je suis célibataire, et j’attends désespérément de vivre une grande histoire d’amour.
Je ne suis pas certaine que l’homme avec lequel j’avance soit celui de ma vie.
J’attends que l’amour me tombe dessus.
J’enchaine les histoires, mais il n’y a jamais rien de concret.
Je souffre, j’étouffe dans mon couple.
Je ne vis que pour mes enfants.
J’ai l’impression que je n’y arriverai pas.
Je sais que je serai enfin heureuse dès que je serai en couple.
Je n’ai jamais eu d’histoire d’amour.
Je suis obsédée par le couple.
Je veux vivre une vie harmonieuse.
Je veux apprendre à être heureuse.
Je choisis d'être heureuse.
Je cherche des outils pour une vie épanouie.
Je souhaite être unifiée. »
Toutes ces phrases, je les ai entendu dans la bouche de nombreuses femmes. Et ces phrases reviennent et reviennent. Comme si dans leur vie il manquait quelque chose d’essentiel. Qu’avec ce petit quelque chose elles pourraient "enfin" être heureuses.
Les femmes aujourd’hui sont déboussolées, débordées, tristes, ont souvent l’impression de passer à côté de leur vie, sont partout sans être vraiment nulle part, et ne peuvent prétendre haut et fort qu’elles sont heureuses. Et pourtant, elles possèdent toutes les clés de leur bonheur.
Selon moi il y a deux sujets qui empêchent concrètement une femme d’être heureuse : la comparaison et l’attente.
La comparaison c’est :
se regarder, regarder sa voisine, regarder sa soeur, regarder l’héroïne de la série, et se dire que vraiment elle est "plus belle", "plus riche", "plus heureuse", qu’elle a "tout ce que je n’ai pas", "tout ce qui me manque", "je ne pourrai jamais être heureuse comme elle". Se comparer c’est penser que tout a l’air plus simple dans la vie de l’autre. C’est physiquement se dire qu’avec cette taille de guêpe "ma vie changerait". Comparer ses choix, penser qu’un boulot hors de cette entreprise serait bien plus épanouissant. Comparer sa propre famille, et dire que les enfants d’à côté se tiennent mieux que les siens. Et se dire… que vraiment ils ont l’air d’être plus heureux les voisins.
Se comparer en imaginant que ce mec est vraiment dingue, et pourtant quand il était célibataire vous n’aviez même pas posé vos yeux sur lui.
Du coup en arriver à se demander "et si je larguais tout ?", "et si je changeais de vie".
Tout larguer ce n’est pas une solution. Zapper ce n’est pas être libre. Imaginer que notre voisine est plus heureuse c’est être loin de la réalité. La vérité c’est que nous avons tous exactement la même chance d’être heureux. Mais c’est à nous de le choisir.
Parler des autres, imaginer leur vie, et ne pas vivre la sienne. Voilà l’erreur. Envier sa copine qui part en voyage 3 fois par an, et refuser systématiquement une proposition de weekend à 2h de chez soi. Là est l’erreur. Dire qu’aucun mec ne s’intéresse à vous, mais refuser un verre dès qu’on vous en propose un. Voici encore une erreur.
Choisir de vivre sa vie. Choisir sa vie. Faire ses propres choix. Voilà le programme. Voilà ce que je propose avec l'aventure sésame.
L’attente c’est le deuxième sujet qui empêche les femmes d’être heureuses. C’est regarder ce qui me manque, regarder ce que je souhaite atteindre, obtenir, posséder, et me dire que vraiment tant que je n’aurai pas ça, je ne serai pas heureuse.
Imaginons le mécanisme :
Je suis célibataire, je veux être en couple.
Je suis en couple, je veux avoir un enfant.
J’ai un enfant, j’en veux un deuxième pour être "vraiment" heureuse.
Je suis locataire, je veux être propriétaire.
Je suis propriétaire, mais je serai heureuse quand j’aurai un jardin.
J’ai un jardin, mais il me manque la piscine…
J’ai un boulot sympa mais je ne gagne pas suffisamment ma vie.
Je gagne bien ma vie, mais je n’ai pas de temps pour moi.
J’ai du temps pour moi, mais je suis célibataire.
Bref, le mécanisme est sans fin.
Les pensées, le contrôle, la maîtrise des choses empêchent de profiter simplement de ce qui nous arrive "maintenant", alors que pourtant c'est la clé du bonheur.
Rappelons-nous quand nous étions enfant, la légèreté, l'insouciance qui nous habitait. Nous passions notre temps à simplement gambader sans nous soucier de rien, à jouer des heures et des heures, en kiffant, sans jamais nous soucier du temps qui passe…
Alors pourquoi ne pas s’émerveiller de ce que l’on a ? En choisissant de goûter à chaque chose et de se féliciter pour chaque victoire. Choisir ainsi non pas d’être dans le futur, mais bien dans le présent. Sortir de la quête de posséder, sortir de l’attente "d’avoir". Etre dans le présent. Vivre la journée d’aujourd’hui. Choisir de diriger son attention sur ce qui est beau et bon, au lieu de ne penser qu'à ce qui manque. Faire la transition et passer de "pour être heureuse, je veux..." à "je suis heureuse car …". Et bien, c'est ce que propose l’aventure sésame.
En cette journée du 8 mars, pourquoi ne pas choisir simplement d'être des femmes H.E.U.R.E.U.S.E.S ?
Avec l’aventure sésame je vous propose de choisir d’être heureuses aujourd’hui. Ne plus se comparer. Ne plus attendre. Comprendre que tout est en vous. Que ça vous appartient. Rien ni personne, ne pourra pleinement vous rendre heureuse. Aucun homme, aucun boulot, aucun bien ne pourra vous offrir un bonheur comblant. Ils pourront y contribuer certes, mais ne pourront pas vous combler. Le chemin est donc en vous.
Alors, partante pour goûter au bonheur dès aujourd'hui ?
♥
Marie-Liesse
Merci Babarette, pour ce rappel ! Le 8 mars est bien la journée internationale des droits des femmes. Mon article invite simplement les femmes à se mettre en mouvement vers leur bonheur, comme je le fais dans tous les articles que je publie. Mais merci pour votre partage.
Vous n'avez rien capté à ce qu'est le 8 mars je crois. Mais rien du tout. C'est la journée internationale des DROITS de la femme. Pas la journée où les femmes doivent "être heureuse". Le principe du 8 mars, c'est pas que les femmes "arrêtent de se comparer entre elles", c'est de lutter contre les violences qui leur sont faites.
Merci Marie Liesse pour cette belle invitation a choisir le bonheur!!
Merci pour ce blog qui nous aide a sortir de nous même en douceur!