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Je ne veux pas souffrir


Je ne veux pas souffrir en amour


J e n e v e u x p a s s o u f f r i r…


Très souvent, lorsque je parle de relation amoureuse, cette question de la souffrance surgit : "j’ai peur de souffrir", "je ne veux pas souffrir", "j’ai déjà souffert, plus pour moi", "et si je fais souffrir l’autre ?".


Et face à toutes ces réactions, j’aime répondre : "il n’y a pas d’amour sans souffrance".


Oui, c’est difficile à entendre, mais c’est la réalité.


Aussi, pour vous éclairer sur cette phrase, je vais vous donner des exemples, non pas pour vous déprimer, mais simplement pour vous amener à voir la réalité. Et aussi pour vous faire réfléchir et pour vous aider à voir que dans vos relations (familiale, amicale, sociale…) il y a toujours des moments d’ajustement qui font souffrir. Et donc que c’est pareil dans un couple.

Des exemples de souffrances :

Une petite fille a eu la chance de grandir avec des parents qui s’aiment et qui l’aiment. Dans son enfance, à plusieurs reprises, ses parents ont trouvé des excuses pour l’empêcher de faire des choses qui l’attiraient : apprendre à jouer du piano, faire du tennis, aller à des soirées chez ses amis, aller et rentrer de l’école seule… Toutes ces actions, elle n’a pas pu les réaliser. Ses parents avaient leurs propres raisons, c’est certain. Mais quelques années plus tard, lorsque cette petite fille est devenue adulte, elle s’est rendu compte qu’elle n’arrivait pas à être autonome, à poser des choix, à savoir ce qu’elle aimait et à se connecter à ses désirs. Elle a été aimée et choyée par ses parents, mais cet amour l’a tellement protégée qu’elle n’a jamais appris à devenir elle-même.


Une femme est en couple depuis 4 ans. Le début de sa relation a été passionnel. Ils étaient fous amoureux, vibraient ensemble, fusionnaient ensemble… Ils étaient clairement sur le même tempo. Alors ils ont décidé de s’engager un peu plus, et ils ont eu un premier enfant. Sauf qu’à la naissance de cet enfant, ce couple de "fusion" a découvert la réalité de cette nouvelle responsabilité. Et à partir de là, la passion est retombée, la réalité a pris le pas et ils se sont sentis dégringoler. Par exemple, cette femme a pris conscience des défauts de son homme qui l’ont plus que jamais agacé. Elle a ainsi réalisé qu’ils avaient vécu dans une bulle sans être dans la réalité. Aussi, cette prise de conscience l’a fait énormément souffrir.


Une femme est en couple depuis 10 ans. Son conjoint vient d’avoir un accident de voiture. Il passe quelques semaines entre la vie et la mort, et alors qu’il est dans le coma, se fait amputer d’une jambe. Lorsqu’il se réveille, elle est à son chevet. Elle est là pour lui, mais elle souffre avec lui. Leur vie ne sera jamais plus pareille, leur amour sera toujours lié à cette souffrance. À partir de cet instant, l’avenir est encore plus incertain qu’avant, et elle souffre, car elle veut l’accompagner, mais ne sait pas si elle pourra l’aimer suffisamment après cette épreuve.


Une mère de famille aime profondément son fils. À l’adolescence, celui-ci fait souvent le mur, se met dans des états pitoyables, ne parle plus à sa mère, fait ses propres expériences. Et elle, sentant son fils s’éloigner, se sent complètement impuissante et démunie. Pourtant, elle va tenter par tous les moyens de lui montrer son amour, de l’accompagner, de ne pas le lâcher. Elle souffre énormément de cette rupture dans leur relation et ne sait pas comment agir ou réagir.


Une de mes amies avec laquelle je me suis brouillée il y a quelques mois, ne m’adresse plus la parole. Sans m’en rendre compte, nous avons perdu contact, nous sommes devenues presque des étrangères. Et lorsque j’ai réalisé cela, ça m’a fait souffrir. Alors j’ai décidé il y a quelques jours de reprendre contact avec elle. Et dans ce dialogue, nous avons réussi à poser des mots, des pardons, mais aussi à parler de ce qui nous avait fait souffrir. Ce dialogue a été très difficile à poser, mais il valait le coup pour sauver ces liens et cette amitié.


Ces 5 exemples sont des extraits de relations qui comportent de l’amour et de la souffrance. Car comme vous pouvez le lire, la vie fait souffrir, donc l’amour fait souffrir. Que cet amour soit amical, conjugal, maternel, il y a toujours des souffrances en amour. Et ces portraits nous montrent que la vie est mystérieuse, et qu’on ne peut jamais savoir comment elle va se dérouler.

Pourtant, nous avons souvent en tête l’idée que l’amour est beau et transportant, mais nous oublions qu’en amour il y a aussi de vrais moments de doutes, de crises, de pleurs, d’incompréhensions. Il y a des moments où l’on se sent si seule que cette solitude nous fait souffrir. Il y a d’autres moments où l’on se sent si impuissante, qu’on souffre de cette impuissance. Il y a des moments où l’on ne sait pas par quel bout prendre les choses pour s’en sortir. Et c’est le cas pour toutes relations humaines.


Accepter la souffrance

Si j’aborde ce sujet de la souffrance aujourd’hui, c’est parce que je suis persuadée que derrière le terme de souffrance en amour, il y a cette peur d’être trompée ou de se tromper sur l’autre. Mais c’est le pari de la vie. Et c’est pour cela que je vous encourage continuellement à exprimer vos besoins, vos ressentis et vos émotions quand vous êtes face à un homme. Car en abordant ces interrogations, il se dévoilera aussi à vous avec toutes ses failles, et vous pourrez avoir une pleine et entière confiance en lui.

En effet, pour qu’il y ait de l’amour vrai, il faut surtout avoir confiance en l’autre et se sentir respectée. Et donc si au bout de quelque temps une relation doit s’arrêter, le fait de le faire dans le respect, en posant des mots, sans fuir et surtout sans cacher les choses, cela atténuera la souffrance. Car c’est dans la tension, le non dialogue et l’absence de respect, que l’amour peut faire très mal.


Aussi, osez dès le début d’une relation dire à l’autre votre besoin d’exprimer toutes choses. Car si ce mode de communication est mis en place dès le démarrage, alors les choses seront paisibles, tout au long de votre histoire. Mais pour vivre cela, encore une fois, il faut oser ! Oser donner votre cadre, oser dialoguer, oser faire parler l’autre, oser dévoiler tout ce qui vous habite, oser parler de vos questionnements, et donc oser montrer votre âme à l’autre.

Dépasser la souffrance

Pour avancer sur ce sujet de la souffrance, je vous propose de répondre à ces questions :

  • Qu’est-ce que pour moi la souffrance en amour ?

  • Qu’est-ce qui me fait peur dans cette souffrance ?

  • Qu’est-ce que je peux mettre en place pour que l’autre entende ces peurs ?

En répondant à ces questions, vous saurez véritablement dialoguer avec votre (futur) homme sur ces questions, et donc lui montrer que c’est dans le dialogue et la communication, que votre amour pourra véritablement se construire dans la durée.


Enfin, si vous n’arrivez pas à dépasser cette peur, n’oubliez pas que je suis là pour vous aider !

Belle semaine,


Marie-Liesse




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